Tennis de table - Franqueville Saint Pierre

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09/02/2024 - Journée 2 - D3-7 : Victoire dédicacée au brûleur Duval

Publié par Jess - Rédigé par Janick

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Deuxième journée de phase 2 pour la D3-7, qui signe mon retour à la compétition ; mon dernier match complet en championnat remontant au…. 22 septembre…..

Première soirée avec Augustin dans l’équipe, complétée par Cédric, Amélie et moi-même.

Après un nul à la première journée, c’est une victoire qui nous rassure pour cette J2, où au final seul le jeune Zoltan adverse nous aura tous fait tomber, autant en simple qu’en double.

C’est donc sur un score de 10 à 4 que nous nous imposons.

Nous jouions en compagnie de nos amis D4 et D3, victorieux également, cette dernière ayant bénéficié du renfort de Philippe.

Je ne remuerai pas le couteau dans la plaie de sa contre-performance, mais lui rendrai simplement un hommage tel qu’il se doit. Pour mémoire, m’était resté en travers de la gorge son comportement alimentaire plus que limite envers les pommes chip’ d’une soirée passée (remember, ça se passe par ici http://www.tt-franqueville.fr/actu-detail.php?id=1147&id_saison=16)

Soirée qui m’avait d’ailleurs inspiré un beau commentaire de rencontre. Il n’y a pas de beau commentaire possible sans belle soirée en étant à l’origine. Merci Philippe. Je souhaitais donc ce soir régler le caquelon en question en adaptant un petit poème d’Arthur Rimbaud que je pense nous avons tous appris à l’école dans notre enfance. Pour ceux qui ne reconnaitraient vraiment pas, la référence est en fin de ce commentaire.

Philippe, c’est pour toi, avec toute mon affection sincère :

 
Le brûleur Duval
 
C’est une salle où dès l’ouverture il est là fier,
Attachant rapidement ses lacets sinon
Solidement ; où il s’éveille tel un père
Assoupi : ce petit Duval est là pour une bonne raison
 
Il n’est plus jeune, joue bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans la sueur du reste de ses cheveux
Encore, il n’est pas venu acerbe, c’est connu,
Mal dans cet univers où il est devenu vieux
 
Ses pieds plus n’en peuvent, sont morts. Jouant comme
Jouerai un enfant malade en somme,
C’est dur, il bouge lentement : quel émoi
 
Le gamin adverse affuté l’assassine,
Encore un peu il essaye, en vain il fulmine
Vacille. Maudit sa plaque rouge côté coup droit.
 
 
L’original : ça rappelle des souvenirs non ?
 

Le dormeur du val
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud, octobre 1870

Composition de l'équipe et classement lors de cette rencontre

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